12 décembre 2010

Grande enquête sur la circulation en Gironde : Ph. Madrelle et les pro-contournement pris à leur propre piège !

Comme vous l'avez sûrement vu, le journal sud-ouest a mis les transports girondins sous les feux de la rampe depuis de nombreuses semaines. D'ailleurs, il était quasi impossible d'y échapper : Pas un jour sans une publication sur l'avis du Président du Conseil Général au sujet de "la plus grande usine à CO2 de France", sur un Habitant de Saint Loubès travaillant à Blanquefort (!) demandant à ce que "de grands aménagements soient réalisés", sur le camion ayant causé un dramatique accident, sur un soit-disant retour du débat sur le grand contournement dans le cubzaguais (avec toujours à la baguette la très peu indépendante association "durrable" avec à sa tête une ancienne conseillère technique aux transports de ... M Madrelle ; revoir article de 2008 de ce blog), ou encore sur l'Est de la Gironde et la Dordogne qui "craignent un surcroît de trafic" etc. etc.

Plusieurs d'entre vous m'ont alors demandé de publier sur cela pour faire entendre une autre musique. Mais la patience est parfois bonne conseillère car LE sondage tant attendu est sorti dans SO et il est catastrophique pour toute la stratégie Madrelle. Ce sondage Ifop, dont on me dit qu'il aurait en réalité été commandé par le Conseil Général lui-même, nous fait revivre l'histoire classique de l'arroseur arrosé et c'est donc ce dernier article, clôturant magistralement l'enquête du journal, qu'il faut au final évoquer. Je ne résiste pas à vous mettre le passage on ne peut plus explicite ci-dessous accompagné d'un extrait de la fin de l'article (SO - 11/12/10 - Dominque DE LAAGE - visible en intégral sur le site du journal) :

Circulation en Gironde : Suite et fin de notre enquête : [...] Comment sortir du piège automobile sur la rocade ? À dessein, nous n'avons pas proposé la formule, un peu taboue depuis son abandon, de « grand contournement autoroutier de Bordeaux ». Nous avons plutôt suggéré aux habitants de la Communauté urbaine de se prononcer sur l'idée d'une « super-rocade » parallèle à l'actuelle. La réponse est nette. Seulement 22 % d'entre vous sont pour. Plus on descend dans les tranches d'âge, moins l'idée de créer une nouvelle autoroute pour juguler la thrombose est plébiscitée (11 % des 18-24 ans, contre 36 % des 65 ans et plus). Ce sondage confirme le basculement des mentalités du côté des arguments de la grande famille écolo, dont Alain Juppé a été le chantre à l'UMP. Plus on crée d'autoroutes, plus on encourage la circulation automobile, l'étalement urbain et la pollution. Dont acte. Stop aux nouvelles voies rapides !

[...] Pour sortir des difficultés quotidiennes, vous proposez massivement une solution beaucoup plus « douce » et réalisable à court terme que la création d'une nouvelle autoroute : la mise à deux fois trois voies, le plus vite possible, de la rocade existante. Vous êtes 60 % à préconiser cette solution. Mais seulement 16 % à dire oui, en attendant, à une solution alternative telles que l'utilisation de la bande d'arrêt d'urgence. Pourtant, au train où vont les choses, c'est cette « troisième voie », celle d'alternative comme une voie pour le covoiturage, qui se dessine nettement.

Car les décideurs ont pris du retard pour arrêter cette mise à trois fois trois voies de la rocade, tout occupés qu'ils étaient de leur « grand contournement ». Car la rocade est dans un trou d'air politique, entre compétence de l'État et celles des collectivités territoriales. Il est temps qu'ils se réveillent. [...]

Quel désaveu de la population de l'aggomération pour l'ex-projet de M. Madrelle et toute son "argumentation" !
Quelle déculotée pour ceux qui ont voulu par ces tentatives orchestrées de longue date mettre en porte-à-faux certains alliés politiques foncièrement hostiles au contournement autoroutier, mais aussi destabiliser alain Juppé, opposant tardif mais de poids au projet (et cces manoeuvres politiques restent de mon avis -strictement personnel- l'un des principaux buts de la manoeuvre : décrédibiliser les Verts locaux tout en tentant de briser le consensus anti-CAB de la droite bordelaise autour de la position du Maire de Bordeaux ...), le tout dans un timing réglé sur les échéances locales qui s'annoncent.
Quel revers cinglant pour tout la machine à vendre le projet de contournement autoroutier et pour leurs soutiens !

Mais ce camouflet aurait pu être évité. En plus évidemment de relire les arguments de la coordination incontournable, M Madrelle aurait dû sentir le vent tourner radicalement par un autre article important du journal Sud-ouest : l'article dévastateur du 6 décembre sur ... le prix de l'aller simple Langon-Pau sur la toute nouvelle et déjà très controversée A65 : autour de 20 euros pour 150 km pour un investissement de 1.2 milliards d'euros ! Un quasi record de France au kilomètre (les véhicules particuliers et surtout les camions fuient déjà l'ouvrage !) ... mais une paille comparé aux montants potentiels d'une super rocade !! Des ouvrages d'art d'un niveau technique inconnu à ce jour et un budget potentiellement deux à trois fois plus élevé ... pour 50 km de moins ! Et bien sûr, sans les coûts indirects pourtant bien réels ...
Comme tous, vous avez entendu les réactions des utilisateur potentiels de ce tronçon porté à bout de bras par tout le monde. Mais visiblement pas les acteurs favorables à la démultiplication des autoroutes en Gironde et département proches ...

Mais c'est au final aussi logique que prévisible et, dans un élan tragi-comique, M Madrelle, son potentiel successeur (que l'on n'entend d'ailleurs plus autant qu'avant sur le sujet en ce moment ...) et leur alliés grands élus pro-contournement ne voient rien, n'entendent rien et foncent droit devant sans réfléchir ni voir le fossé qui se creuse de plus en plus entre eux et la population. Plus dure sera la chute.

23 novembre 2010

Contournement autoroutier : "Philippe Madrelle déterre la hache de guerre"

Vous avez pu lire dans ces pages que, dernièrement, le Conseil Général était à la manoeuvre pour faire (re)parler du feu projet de Contournement autoroutier. Ceci n'est en rien dû au hasard (tant déchéances approchent) et la communication sur le sujet fait évidemment partie d'une stratégie savamment orchestrée (visiblement) par son Président ... qui en a remis très logiquement une couche dans le cadre d'une interview dans les colonnes du journal Sud-Ouest vendredi dernier.

Pour clôturer l'entretien, SO pose alors la question : "Quelle est finalement votre position sur le grand contournement autoroutier ?"
Réponse de l'intéressé : "[...] La rocade est en voie de saturation et c'est en outre la plus grande usine à CO2 de toute la France. On n'échappera pas à l'éloignement des infrastructures routières et ferroviaires. Il y a deux illusions à dissiper : d'abord, penser que l'automobile est vouée à la disparition ; ensuite, nier la géographie. Nous sommes sur l'un des deux axes principaux qui conduisent à la péninsule ibérique et l'Afrique du nord. En trente ans, on n'a construit que deux autoroutes sous la responsabilité de deux présidents de région : moi-même pour Bordeaux-Périgueux et Alain Rousset pour Langon-Pau.
Entre les deux, il y a eu des présidents qui n'ont pas fait grand-chose. Mais le grand contournement reviendra forcément parce que cette situation use les nerfs, il n'y a qu'à voir le temps que mettent les gens à circuler. Ce projet va rebondir. Mon idée était bonne et il est juste dommage que le préfet Idrac s'y soit mal pris à l'époque."

Je vous passe une fois de plus la faiblesse des arguments maintes fois soulignée dans ce blog et rappelée dans les posts précédents et, en bon politicien, il reprend une fois de plus à son compte le malheur des utilisateurs de la rocade et annonce comme solution miracle la réalisation de ce projet pourtant bien inutile pour eux ... tout en passant sous silence toute solution alternative malgré les avancées des projets ferroviaires.


les Verts n'ont évidemment pas du tout apprécié ces propos et ont tenu à répondre dans les colonnes du même journal : "[...] Aussi, les Verts considèrent-ils que Philippe Madrelle déterre la hache de guerre en pleine campagne électorale. Au sein de la gauche principalement puisque la droite ne parle plus de grand contournement depuis longtemps. « Même Alain Juppé n'en veut pas », note Pierre Hurmic."

De même un élu Europe Écologie se demande "comment le président du Conseil Général peut faire le grand écart entre de bonnes décisions pour le développement durable (l'Agenda 21 notamment) et souhaiter des aménagements aussi désastreux que ce grand contournement."


Et il n'est pas le seul à le remarquer. On ne compte plus en effet les déclarations dudit Madrelle pour un véritable développement durable et vantant les actions du CG ... ni celles pour mettre en chantier une des plus grandes (et au passage une des plus chères ...) infrastructures autoroutières de France destinées à relancer le trafic poids lourds !!

Mais s'il insiste, peut-être que les Verts ne seront pas les seuls à déterrer la hache de guerre ...

05 octobre 2010

Contournement autoroutier : au PS, la question reste posée.

Certains ont peut-être vu passer l'article du SO du 28 Août au sujet des débats internes au PS sur la question du contournement autoroutier et se sont étonné de ne pas le voir évoqué dans ce blog.
En fait, la question de la médiatisation d'un retour de la question du CAB est souvent évoquée par les opposants au projet. En effet, le projet étant officiellement abandonné, parler des actions de lobbying (qui existent toujours) des uns et des autres (Conseil Général, Région, CUB, professionels du BTP, concessionnaires, CCI etc) pourrait médiatiser leurs actions et inciter au retour d'un débat pourtant caduc.
Cela étant, et après réflexion, cet article plutôt bien fait peut être pris non pas comme un retour de projet mais plutôt comme une piqûre de rappel : il faut rester prêt à se remobiliser ... et reboubler de vigilance à chaque échéance électorale.

Il ne vous aura évidemment pas échappé que 2012 arrive à grands pas et, par voie de conséquence, chacun va être amené à se (re)positionner sur certaines questions locales majeures. Le CAB en fait naturellement partie.

L'article nous explique donc ce que beaucoup d'entre nous savent : le PS n'a toujours pas de position officielle sur l'ex-projet et, lors de "rencontres d'été" tenues à St-Cier-sur-Gironde, plusieurs camps se sont démarqués à cette occasion :
- les élus des grandes communes de la CUB comme Alain Anzianni (sénateur-maire de Mérignac) ou Gilles Savary (élu de Talence, fortement impliqué dans le SCOT, mais également successeur annoncé au Conseil Général de Ph Madrelle, Président actuel et dinosaure pro-CAB assumé) pour qui le projet est "inéluctable". Je vous passe les classiques arguments discutables et passéistes tant ils ont été évoqués et démontés dans les publications de ce blog ...
- le "pôle écologique du PS" (minoritaire mais aux onze parlementaires) qui "condamne sans hésiter un projet hérité d'une époque qui ne s'intéressait ni aux émissions de gaz à effet de serre, ni à la perte de terres agricoles et forestières, ni à un étalement urbain que la super-rocade relancerait à coup sûr" (SO) et qui conclue très justement que "certains sont nostalgiques d'un temps où le contournement aurait pu se faire et ne parviennent pas à faire leur deuil. [...] C'est un débat dépassé, il faut tourner cette page et réfléchir à d'autres alternatives"
- les représentants d'Europe Ecologie pour qui le sujet est une incitation à déterrer la hache de guerre dans la perspective d'accords pour les présidentielles.

Au final, rien de réellement nouveau ... mais des positions toujours bonnes à être rappelées.

Il paraît évident que ce clivage va agir comme "marqueur" politique dans les mois à venir, et la séquence médiatique pré-électorale va faire remonter le sujet à la surface ... et pourquoi pas être repris par les instances nationales du parti. Il faudra donc savoir qui pense quoi et les prendre dans leurs propres contradictions.
Pour conclure, on peut résumer le dilemme politique des pro-CAB dans la prase tenu par M Anziani parlant de l'engorgement "on voit la difficulté, on ne voit pas les solutions" (sauf la sienne !) : ce message, visiblement destinés à ses électeurs, ne s'inscrit naturellement que dans le court terme ... dans la plus grande tradition électoraliste !

08 mai 2010

Le contournement réabordé au Conseil Général.

Malgré l'abandon du projet de contournement autoroutier exprimé très clairement et très officiellement par lePréfet de Région (voir article précédent), le sujet a semblé ressortir du néant lors d'une réunion du sysdau qui s'est récemment tenue dans les murs du Conseil Général de la Gironde et dont l'objectif était d'aborder les derniers travaux du SCOT (schéma de COhérence Territoriale).
Le journal Sud-Ouest nous gratifie d'un titre très accrocheur ("Le grand contournement fait toujours parler de lui") mais qui, au final, apporte plusieurs points très intéressants :
- la Direction Générale de l'Equipement (DRE) persiste et signe : "si on ne s'attaque qu'au transit, on ne règle pas le problème de la congestion et de la pollution". Elle redit donc ce qu'elle a toujours dit : ce projet ne résoudra en rien les problèmes de congestion aux heures de pointe essentiellement dus au trafic interurbain de l'agglomération
- les chiffres concernant les flux de véhicules sont conforme à ceux que nous avions toujours avancés : les poids lourds en transit ne représentent aujourd'hui qu'à peine 4% des flux sur l'agglomération bordelaise. Qui peut donc faire croire que ces camions en moins résoudrons quoi que ce soit, d'autant plus que ces flux de PL en transit ne se concentrent pas sur les heures de pointe, mais sur toute la journée !

La conclusion de l'article est donc nette et sans appel : "il faut developper le fret ferroviaire" et d'ajouter les bonnes questions à se poser sur son tracé et son financement ... et l'urgence de sa réalisation.

Cela étant, quand je discute avec l'usager en colère, l'idée d'un contournement autoroutier est toujours avancée d'emblée comme LA solution à tous les problèmes. Les mensonges des grands promoteurs du projet (Région, Conseil Général, CCI pour les plus actifs d'alors) ont visiblement marqué les esprits ...
Il est donc à mon sens ici utile de faire un bref rappel des principaux arguments contre ce projet simpliste et inutile ... et très justement abandonné par l'Etat :

- un CGAB ne désengorgera PAS la rocade car les problèmes proviennent exclusivement du trafic interurbain (=Direction Générale de l'Equipement qui a mené les études d'impact)
- un CGAB jouera comme un "aspirateur à camions" : plus d'infrastructures = plus de trafic = fuite en avant sans fin. Pourtant, les camions concernés ne représentent aujourd'hui qu'une très faible part du trafic local (moins de 5%) : Pousser à leur croissance créerai des problèmes qui n'existent pas aujourd'hui !
- un GCAB aggravera les émissions polluantes en augmentant le trafic nord-sud PL et sans résoudre l'engorgement VL ... dont la quantité ne cesse de croître
- un CGAB est un projet hors de prix (en millards d'euros) dont la rentabilité est vouée à l'échec => qui va payer ? qui assumera la responsabilité de l'échec financier ? ... les collectivités traversées bien sûr, donc la fiscalité locale déjà croissante !
- un CGAB contribuera au bétonnage de l'environnement et nécessitera des matériaux sans commune mesure avec les ressources disponibles : il faudra importer (par camion bien sûr) des millions de tonnes de granulat, dont le prix va naturellement exploser ... pour tout le monde ... et pour rien !
- il détruira des zones humides essentielles à l'absorption des eaux (pluies et fleuve) au mépris des risques innondation !
- etc !


Et, pour finir, un dernier "argument" récemment invoqué (comme pour justifier l'inutile) au sujet de la crise et l'emploi mérite d'être contredit : il faut bien retenir qu'apporter de l'activité aux acteurs des travaux publics est certes louable en tant de crise, mais seul l'intérêt réel doit guider l'action, pas le chiffre d’affaires additionnel ...

Une thématique bien française n'est-il pas ?

24 janvier 2010

Le nouveau Préfet s'exprime (enfin) sur le contournement !

Six mois après sa prise de fonction, le nouveau Préfet Dominique Schmitt (replaçant du désormais célèbre Préfet Idrac ....) a été invité le 17 octobre 2009 à s'exprimer dans l'émission "la voix est libre" (France3 Aquitaine) sur différents dossiers importants pour la Région.
Deux grands thèmes ont retenu toute notre attention : la LGV et le CAB.

Pour le préfet, la LGV est une "priorité absolue" et les 430 km de voies Aquitaines doivent trouver leur fuseau (la fameuse bande de 1000 m...) fin 2009 pour une Déclaration d'Utilité Publique pour 2012. Il a insisté sur le fait que le Grenelle de l'Environnement était axé sur le développement du ferroviaire : Trains à Grande Vitesse, TER et fret.

Concernant le contournement, à la question du journaliste de la chaîne qui lui exposait que les "acteurs économiques" (sic) voulaient ressortir le projet pour sauver la "métropole paralysée", le Préfet répond sans hésiter la chose suivante :
"Très clairement, ce dossier ne ressortira pas. La décision a été prise. Il n'est pas question de la remettre en cause."
C'est effectivement on ne peut plus clair. Et d'ajouter qu'il fallait aujourd'hui "raisonner à 20 ans" et que le priorité était le développement des transports en commun sur Bordeaux (TGV, tramway et tram-train) et que l'Etat serait prêt à aider financièrement pour ces projets. A suivre ...

Donc, a priori, la vie est belle. Fini le contournement, place au tram-train et la LGV permettrait d'offrir une solution pour le fret routier longue distance (axe Nord-Sud).
La suite de l'interview est apparue cependant moins claire...

En effet, la question financière est rapidement apparue dans le discours comme un éléments limitant pour les investissements structurants de la Région et qu'il était impossible de développer le routier et le ferroviaire en même temps. Ce serait donc également une affaire de gros sous ? (Au passage, vous remarquerez que le projet de contournement nous était depuis toujours vendu comme étant sans appel aux deniers publics ...)
"On est obligé d'arrêter les réalisations routières" tout en faisant remarquer que l'Etat était déjà suffisament intervenu dans le domaine avec 1 milliard d'euros pour la rocade et un autre pour l'A65, sans compter l'A63. Et de conclure qu'il est "impossible de dégager plus de financements dans l'immédiat si on veut financer le train". Vous apprécierez le "dans l'immédiat" ...
Comme quoi, mieux vaut rester attentif et vigilant sur le sujet !

Sur la fin, le Préfet le rattrappe (à mon sens, il a senti que la question financière ne faisait pas trop Grenelle) et à la question "Et l'encombrement de la rocade ?" (Ah ! ces journalistes ...), la réponse fuse en direction du tram-train et du Grenelle qui doit tout faire pour "limiter les déplacements individuels". Pour le Préfet, "c'est la priorité pour gagner le pari du développement durable".

Ce n'est pas nous qui lui diront le contraire !!
Donc, du très bon, du "à surveiller", mais globalement du bien mieux que le désormais retraité (et non regretté) francis Idrac.