02 mars 2007

Tour d'horizon des réactions.

Voici un petit tour d'horizon des opinions des uns et des autres sur l'annulation de la décision ministérielle du 14 mars 2004. Elles sont issues des articles de presses parcourus et des émissions de radios entendues. Je les ai parfois actualisées au fil des jours. J'ai fait court en ne gardant que l'essentiel. Pas de surprise de part et d'autre ...
A noter au passage que ce matin, Aquitaine Alternatives a déposé le recours contre la décision du 3 janvier 2007 actant l'étaude d'APS au sud et demandant la poursuite de la "concertation" au nord. Pour eux, se devrait être "une formalité". Croisons les doigts.

Dominique Perben (Ministre des Transports) : attend les conclusions de ses services mais souhaitait au jour de la décision "plutôt faire appel"
Jean Paul Vigneau (Journal Sud-Ouest) : un appel n'aboutirait que "dans un à deux ans", le débat public n'interviendrait que vers "la fin 2008 ou début 2009"
Alain Juppé (une seule déclaration pour le maire de Bordeaux) : "il faut prendre le temps d'y réfléchir", "je suis pour le tout TGV"
Jean-Jacques Paris (Vice-président PC du Conseil Général) : "l'opportunité nous est donnée de penser autrement les transports"
Alain Rousset (Président de Région) : "un énorme gâchi"
Gérard Chausset (Vice-président de la CUB, Les Verts) : "un camouflet pour l'Etat".
Alain Courbu (CCI de Bordeaux) : "dossier vital" et "un coup d'arrêt au projet serait fatal pour notre développement !". Il veut "que l'Etat fasse appel" de la décision.
Jean-Bernard Gilles (Journal Sud-Ouest) parlant du Débat Public : des norias de camions "mais a-t-on pour autant besoin d'un grand contournement ?", "il n'y a plus de grand" projets qui puissent être imposés aux populations"
Noël Mamère (Député-maire de Bègles, Les Verts) : comme quoi "lorsque les citoyens se mobilisent, il sont capables d'arrêter les projets, aussi avancés soient-ils"
Associations environnementales (Aquitaines Alternatives, SEPANSO, BAE) : "c'est une belle occasion à saisir pour remttre à plat le dossier des transports en Aquitaine"
Michel Héritier (Maire PS d'Ambarès) : "le principe même du grand contournement et le choix de passer à l'Est ou à l'Ouest sont à nouveau posés"
Philippe Madrelle (Président PS Conseil Régional) : "si on m'avait entendu plus tôt", "il faut faire comprendre que le CAB est indispensable"
Pierre Hurmic (Les Verts Bordeaux) : "en gagnant du temps, nous gagnons une bataille contre ce projet" et, parlant du débat public, "les réalités de 2007 ne sont pas celles de 2004 et il faudra intégrer le réchauffement climatique"
Jean-François Régère (Député du médoc) : "le problème reste entier", "je suis pour le grand contournement à condition qu'il passe plus au nord et plus à l'ouest"
Pierre Favre (maire UMP de Saint Jean d'Illac) : "si l'on se met à parler de voie ferrée, c'est tout le débat qu'il faut reprendre à zéro".
Francis Idrac (Préfet de Région) n'a pour l'heure rien dit.

La coordination, par la voix de ses multiples représentants a salué cette décision mais prévient qu'elle "restera active et vigilante" "tant que ce projet ne sera pas définitivement enterré" au profit de solutions tout aussi efficaces, bien plus respectueuses pour l'environnement et des populations de l'agglomération et capables de relever les défis climatiques à venir.

Ces solutions servant l'intérêt général existent mais elles impliquent qu'on en ait la volonté et que l'on s'en donne réllement les moyens.

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